L’Union Pour la République (UPR), principal parti de la majorité, félicite le peuple burkinabé pour avoir mis fin à « une tyrannie » et souhaite un retour rapide à l’ordre constitutionnel dans ce pays, après la chute du régime du président Blaise Compaopré, dans une déclaration rendue publique samedi soir.
Le parti salue la fin du pouvoir trentenaire de Ouagadougou comme « un triomphe des peuples africains contre la tyrannie » et souhaite « une transition consensuelle qui assure la participation de tous les burkinabé sans exclusion et garantit la stabilité et l’intégrité du pays ».
Une période devant déboucher « sur l’instauration d’une réelle démocratie permettant la concrétisation des aspirations de ce peuple frère ».
Après le départ du président Compaoré, l’ancien numéro 2 de la garde présidentielle s’est autoproclamé chef de la transition dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest sahélienne.
Après les ponts dits de l’Amitié, Taazour et El Haye Sakine, dont Nouakchott avait tant besoin pour désengorger une circulation devenue infernale, le président de la République a inauguré la semaine dernière plusieurs infrastructures, notamment la deuxième phase du projet Aftout ech-Charghi, une école dédiée aux métiers des mine