Suite au dernier conseil des ministres du jeudi 23 octobre 2014, le ministère des Finances a procédé à un vaste mouvement qui a touché plusieurs importantes directions centrales, comme la direction générale du Trésor public et de la comptabilité, ainsi que celles du Budget et des Domaines. La DG des impôts a été épargnée. Les bonnes prestations de son directeur général justifient peut-être cela. D’anciens directeurs sont redevenus, du coup, des conseillers du ministre Thiam Diombar, vieil administrateur de régies financières qui a réussi à imprimer, depuis son arrivée à ce poste, une gestion rigoureuse des carrières, par la cooptation et la promotion de cadres compétents, suivant des considérations n’ayant, à l’ordinaire, rien à voir avec le tâtonnement et l’amateurisme dont sont coutumiers les ministres nationaux. La promotion de Cheikh ould Sid ‘Ahmed, un carriériste au Trésor, à deux ans de la retraite, ou celle de Niang Jibril, un jeune administrateur de régies financières, à la direction du Budget dont il fut adjoint, dénotent ainsi de la prise en compte d’un certain nombre de compétences dans l’attribution de postes techniques si importants. Depuis au moins six ans, la régularité du traitement des salaires des fonctionnaires, d’une part, et, d’autre part, la célérité de la liquidation de leurs indemnités ont d’ailleurs permis de faire taire les régulières revendications qui secouaient régulièrement le département. Pour éviter de se piquer à cette question d’argent ordinairement très sensible, la gestion de ce secteur requérait professionnalisme et technicité. Il semblerait bien qu’on y soit parvenu.
Après les ponts dits de l’Amitié, Taazour et El Haye Sakine, dont Nouakchott avait tant besoin pour désengorger une circulation devenue infernale, le président de la République a inauguré la semaine dernière plusieurs infrastructures, notamment la deuxième phase du projet Aftout ech-Charghi, une école dédiée aux métiers des mine