En Mauritanie est célébrée ce dimanche la fête de « l’Aid El Vitr Al Moubarak » marquant la fin du jeûne musulman du Ramadan de l’année 1438 de l’hégire correspondant à l’an 2017 du calendrier international. Cette fête intervient dans un contexte économique et social morose pour les petites et moyennes bourses. Un contexte aggravé par le coût du prix du mouton, proche des 50.000 UM, jugé trop cher par les consommateurs, car dépassant le niveau du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) qui est de 30.000 ouguiyas.
Il faut ajouter à cette dépense l’obligation traditionnelle de payer des habits dont la valeur dépend des moyens de chacun, au profit de tous les membres de la famille, les femmes et surtout les enfants.
Au foiral de Nouakchott, les vendeurs de bétail justifient la subite montée des prix juste avant la fête, par le coût élevé du transport pour le faire venir de l’intérieur du pays vers Nouakchott, les différentes taxes et les frais d’entretien du bétail une fois dans la capitale.
Dans son classement annuel qui sert de baromètre à la liberté de presse dans le Monde et publié chaque année le 3 Mai, à la veille de la Journée mondiale de la Presse, Reporters Sans Frontières (RSF) a rétrogradé la Mauritanie de la 33ème place qu’elle occupait l’an dernier à la 50ème. Pourquoi, à votre avis ?