Selon des sources citées par Al Akhbar, le président Mohamed Ould Abdel Aziz s’attendait à ce que les amendements constitutionnels passent avec plus de 40 voix au cours de la session qui s’est déroulée vendredi soir et qui a fini par le rejet déroutant des amendements. Des sources gouvernementales auraient confirmé que Mohamed Ould Abdel Aziz a rassuré le gouvernement au cours du conseil hebdomadaire organisé un jour avant le scrutin que les amendements passeront sans problème puisque plus de quarante sénateurs voteront en leur faveur. Les déclarations du président interviennent après sa rencontre avec certains sénateurs pour les convaincre à voter pour l’adoption des amendements. Des rencontres confirmées par certains sénateurs qui ont déclaré ne pas être convaincus par les textes mais qu’ils vont voter en leur faveur pour respecter l’engagement pris devant le président. Finalement, les sénateurs ont rejeté les amendements constitutionnels avec 33 voix contre, 20 pour et une seule voix neutre. Les amendements proposés étaient : Changement de l’hymne national, suppression du Sénat, ajout de deux bandes rouges au drapeau et suppression de la Haute cour de justice.
L’affaire dite du laboratoire de police, construit et équipée par une société anglaise aux normes internationales, continue de susciter un vif intérêt dans l’opinion publique mais n’en a pas moins connu son épilogue la semaine dernière.




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