
Le dialogue en gestation depuis des mois va enfin démarrer ce jeudi après midi au palais des Congrès. Telle est la volonté du pouvoir, qui semble-t-il , en a assez des hésitations ou exigences de son opposition qualifiée de «radicale.»
Les partis politiques, les organisations de la société civile et les personnalités indépendantes ayant accepté d’y prendre part ont déjà reçu leur carton d ‘invitation.
Pourtant des sources bien informées laissaient croire que le conclave n’allait pas commencer avant la fin du mois d’octobre. Parce que le pouvoir venait de relancer les contacts informels avec le FNDU et le RFD. Des émissaires du palais ont approché certaines personnalités dont le président du forum et un haut responsable du RFD. Au cours de ces rencontres, le pouvoir a proposé, à la place du gouvernement d’ouverture, de créer un département ministériel, chargé exclusivement de gérer des élections et de nommer un ministre de l’intérieur consensuel. Et en cas de refus de ce pôle de l’opposition, le gouvernement allait parachever son agenda par un dialogue avec les partis de la CUPAD, de l’Entente Nationale, des personnalités dites indépendantes, les organisations de la société civile favorables à la proposition du gouvernement…
A en croire quelques confidences, certains partis de l’opposition, favorables au dialogue avaient émis le souhait, au cours de leur dernière réunion avec la commission centrale de préparation, de voir le pouvoir poursuivre les contacts avec l’opposition dite radicale afin de parvenir à un dialogue inclusif. Ils excluaient tout de même de boycotter les assises.
Et comme on s’y attendait, le forum national pour la démocratie et l’unité et le RFD n’y prendront pas part. Ce sera donc un dialogue non inclusif. Une espèce de remake de 2011.
Le RFD et le FNDU refusent d’aller à un dialogue préparé de manière unilatérale par le seul pouvoir. Ils exigent du gouvernement une réponse à leur plateforme envoyér au gouvernement depuis plusieurs mois.