Ce matin du 19 mars 2015, les autorités pénitentiaires de la prison civile de Nouakchott ont exigé de Djiby SOW d’être menotté pour qu’il puisse être accompagné chez le médecin.
Depuis son transfert à Nouakchott pour des raisons de santé, les autorités font tout pour mettre un terme à ses droits aux soins appropriés. Malgré l’urgence déclarée depuis Aleg par un médecin généraliste suite à la grève de la faim que Djiby et ses codétenus avaient entamée, les autorités trainent le pas et ne l’envoient voir un spécialiste qu’après moult plaintes. Ce matin, il refuse lui-même de se rendre chez le Docteur si les conditions exigées par les autorités ne sont pas levées. Après les problèmes de prostate et d’insuffisance rénale décelés depuis Aleg, aujourd’hui, il souffre de contorsions et d’œdèmes sur tout le corps qui pourraient résulter des conséquences des maladies déjà décelées.
Kawtal Ngam Ƴellitaare exige le respect strict du droit du détenu d’opinion qu’il est, et rend les autorités juridiquement et moralement responsables de tout ce qui adviendra.
Nouakchott, le 19/03/2015
La cellule de communication
Dans son classement annuel qui sert de baromètre à la liberté de presse dans le Monde et publié chaque année le 3 Mai, à la veille de la Journée mondiale de la Presse, Reporters Sans Frontières (RSF) a rétrogradé la Mauritanie de la 33ème place qu’elle occupait l’an dernier à la 50ème. Pourquoi, à votre avis ?