
Un jeune homme sauvé de justesse !
Il est inutile de rappeler que la zone de Mellah est une des plus dangereuses de notre capitale nationale. Le taux d'insécurité y est très élevé et la délinquance au top, hélas... Au secteur 4, non loin du carrefour Dimi, voici un jeune homme marchant seul, tard dans la nuit. Un véhicule s'arrête à ses pieds. Quatre gaillards en descendent et commencent à tabasser le gamin avec violence. L'un d'eux lui assène un coup de couteau, il commence à saigner mais, alors qu’un autre assaillant s’apprête à lui porter un coup fatal, « Ce n’est pas lui ! », s’écrie-t-il. Et les bandits d’allumer tous leur téléphone portable… « Vous vous êtes trompés, celui-là ressemble beaucoup à celui que nous cherchons », ajoute un autre. Après conciliabules, on décide de transporter ailleurs la victime pour la brûler afin d'effacer toute trace du crime. Mais alors qu’ils embarquent le blessé en toute hâte, voici qu’approche une Toyota Avensis dont les occupants s’étonnent de ce manège et décident de filer les suspects. Une course-poursuite s'engage jusqu’à ce que les bandits finissent par jeter le blessé hors de leur véhicule. La Toyota Avensis s'arrête pour le ramasser et l’évacuer au plus vite à l’hôpital. Quant au véhicule suspect, il est maintenant pris en chasse par une patrouille de police qui finit par arrêter ses occupants. Ils reconnaissent avoir voulu tuer le jeune homme et le brûler vif pour ne pas laisser de traces. Le jeune a pu être sauvé et dort actuellement à l'hôpital Cheikh Zayed.
Les motards suspects défient la police
Chaque jour, la police reçoit des dizaines de plaintes et déclarations de la part des citoyens victimes de motards circulant jour et nuit à Nouakchott. Ces voyous s'emparent de sacs à main, braquent parfois, et agressent les passants et même des femmes seules en leur boutique. La police a déjà mis la main sur plusieurs dizaines de suspects. Mais le phénomène continue à s’étendre, malgré les dizaines de motos saisies et motards épinglés. La plupart de ceux-ci sont des étrangers et leurs motos non-immatriculées. La police va intensifier sa lutte contre ce fléau.
Assassinat ou suicide ?
Le suicide est devenu courant à Nouakchott et dans nos grandes villes. Presque chaque mois, on découvre un cadavre pendu haut et court et la police finit généralement par conclure au suicide...Ceux qui s'y abandonnent sont le plus souvent des jeunes souffrant de troubles psychiques. Des filles, aussi…
Dernièrement, c’est le cadavre d'un garçon qui a été découvert, pendu au bout d’une corde fixée au plafond, dans une maison abandonnée d'un quartier populeux. Après les formalités habituelles des autorités judiciaires, il a été évacué à la morgue pour subir une autopsie. Il s'agissait d'un jeune homme sans problèmes qui venait tout juste d’arriver dans le quartier. Certains de ses voisins pensent qu'il a été assassiné, d’autres qu’il s’est suicidé. Il vivait en tout cas seul et ne rentrait chez lui que tardivement. L'enquête de la police n'a pas encore dit son dernier mot qu'on attend avec impatience.
Le cartel junior
Tout le monde sait que le Soum-Soum s'est propagé à Nouakchott de façon inquiétante. Des réseaux de dealers étrangers et mauritaniens rivalisent en ce trafic illicite dont les tristement célèbres bissau-guinéennes Antoinette et Rose étaient les reines incontestées dans la zone Sud-ouest de la ville, notamment à El Mina, Sebkha et Riyad. Elles y géraient plusieurs distilleries mobiles et fixes, séjournèrent en taule et furent même expulsées du pays, sans que cela ne mette fin à leurs activités... On raconte aujourd’hui qu’elles auraient passé la main : Antoinette à son fils qu’on aurait aperçu dans les fourgonnettes de sa mère alors que celle-ci commençait à s'éclipser ; Rose à sa fille qui se démène à gérer le commerce de sa mère servant de couverture à ses activités secrètes... On s’attend donc à ce que ce trafic reprenne, avec toute cette jeunesse, une ampleur qu'on ne souhaite évidemment pas.
Mosy