C'est avec plaisir que je partage avec vous notre article co-écrit avec mon grand ami, le Professeur Jeffrey A. Lockwood de l'Université du Wyoming (États-Unis), intitulé "Tracer le chemin de la collaboration : Vous n'êtes pas seul", basé sur l'anthologie « Traces : Sand and Snow in symbiosis/ Traces : Sable et neige en Symbiose », livre co-publié l’année dernière aux Etats-Unis d’Amérique et ayant fait l’objet d’un lancement récent sous le parrainage de l’actuel ministre de la Culture son Excellence Dr Elhoucein Ould Meddou à l’académie diplomatique nationale.
Ce nouvel article vient d’être publié, en ligne, dans la revue *About Place Journal* qui est une des plus grandes revues artistique et littéraire des Etats Unis d’Amérique produite par le « Black Earth Institute », avec pour mission centrale de "retisser les liens entre l'Art et l'Esprit, la Terre et la Société". Elle privilégie une approche interdisciplinaire, mêlant création littéraire, arts visuels et réflexions socio-environnementales.
Ceci est l'histoire de comment deux scientifiques, séparés par un océan d'eau et un gouffre culturel, ont collaboré à la création d'une anthologie de poésie centrée sur la Terre, évoquant leur amour pour leurs terres lointaines, mais pas si différentes.
Notre livre, *Traces : Sable et Neige en symbiose* (Middle Creek, 2024), contient 54 poèmes ekphrastiques de 22 poètes anglophones (américains et britanniques) et 16 poètes arabophones et en Hassanya-mauritaniens). Les poèmes ont été inspirés par des photographies de traces laissées par des créatures et des forces naturelles (par exemple, le vent et la pluie) sur les sables du Sahara mauritanien et les neiges des montagnes rocheuses américaines. Comme on peut le deviner d'après le sous-titre du livre, les éditeurs sont deux biologistes, ou entomologistes, ou plus précisément, acridologues — des personnes qui étudient les Acrididae (criquets et sauterelles). En tant que Mauritanien et Américain, nous sommes liés par les créatures à six pattes de nos terres natales et les êtres à deux pattes de nos communautés scientifiques et agricoles.
Bien que nous nous soyons d'abord rapprochés à cause d'insectes nuisibles, nous en sommes venus à partager une préoccupation sincère pour nos semblables — pour ceux qui en sont venus à croire, de façon tragiquement erronée, qu'il y a plus de choses qui nous séparent que de choses qui nous unissent. Ainsi, nous avons cherché, avec notre communauté grandissante de poètes, à cultiver des symbioses pour rapprocher les gens d'une manière qui respecte les différences culturelles et célèbre les points communs de l'humanité.
Cependant, le livre marque la fin de notre histoire — ou du moins de ce chapitre de nos vies — et la manière dont cette collaboration pleine de soin est née a peut-être autant de signification que le livre qui matérialise notre amitié. Et c'est ainsi que nous vous offrons l'une des histoires d'origine les plus étranges de la création artistique dans l'histoire de la poésie — le récit de comment deux acridologues (combien de poètes connaissaient ce terme avant de lire cet essai ?) en sont venus à convaincre certains des plus grands poètes contemporains américains, britanniques et mauritaniens de contribuer à une anthologie d'écrits ancrés dans les traces éphémères de la nature.
L’article détaillé est en Anglais dans le lien suivant :
Nous vous en souhaitons une excellente lecture.
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