Aperçus de l’agenda transformationnel du Président Ghazouani pour notre pays

9 April, 2025 - 01:19

Soutien de la première heure du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, je m’honore aujourd’hui de pouvoir parler du bilan d’une action qui transforme profondément notre société et notre pays.
Comme un bilan part d’une situation de départ, il me paraît nécessaire de faire un bref rappel de certaines caractéristiques de la gouvernance précédente :
1. Nul ne peut contester qu’en 2019, c’est hier, l’Etat était en déliquescence et l’Administration totalement paralysée.
2. Entre 2008 et 2019, sur près de 20 milliards de dollars de recettes fiscales et autres, seulement près de 2 milliards ont été orientés vers de dérisoires investissements publics et les populations, en précarité, étaient laissées pour compte. Ainsi, les 18 milliards restants qui auraient permis une profonde transformation de notre pays, sont partis en fumée.
3. La scène politique était caractérisée par les tensions et les divisions.
4. Le débat public était un combat de tranchées.
5. L’isolement diplomatique de notre pays, malgré une présidence de l’Union africaine et même du Monde arabe, était total.
Je ne pense pas que quelqu’un de bonne foi puisse contester ce constat. Il ne peut pas nier non plus le bilan du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani que je voudrais synthétiser ainsi :
1. La restauration de l’autorité des institutions publiques et le renforcement de l’État de droit. Une première orientation qui avait constitué un pré requis et le socle de toutes les actions qui suivront.
2. La gestion efficace des finances publiques avec le doublement du budget national.
3. L’allocation judicieuse des ressources publiques permettant le financement national des grands projets d’infrastructures essentielles pour la satisfaction des besoins en services de base des populations tout en structurant l’économie nationale. Projets jusque-là dépendant des financements externes.
4. La lutte contre la précarité, pour la première fois, à travers des mécanismes de promotion d’une économie sociale et solidaire dans le respect des équilibres macroéconomiques de l’économie nationale.
5. L’inclusion politique et économique de la jeunesse dans tous les secteurs de la vie nationale.
6. Le ciblage des populations les plus vulnérables dans le souci de réduire les inégalités et de ne laisser aucun citoyen sur le bord de la route. Les programmes de Taazour, de l’habitat social, les boutiques Emel, le cash transfert et l’assurance maladie pour tous sont autant de manifestations de ce ciblage.
7. L’empathie envers le citoyen qu’exprime les invitations présidentielles à Leftour durant le mois béni du Ramadan, auxquelles sont conviées aussi bien les responsables politiques et économiques que ceux de la masse laborieuse ou du monde estudiantin.
8. L’implication des élus dans la préparation et la mise en œuvre des politiques du développement régional.
9. La participation des élus locaux aux politiques de modernisation des cités.
10. La promotion d’une politique d’ouverture et de dialogue assurant l’apaisement du climat politique, le renforcement du système démocratique et la stabilité politique.
11. Le leadership du président Ghazouani à la tête de l’Union Africaine. Un leadership salué par les chefs d’Etat africains et les présidents des institutions financières mondiales comme la Banque mondiale et la Banque africaine de développement dont le bilan fait état, entre autres actions, d’une augmentation de 100 milliards de dollars de l’assistance du FMI à l’Afrique et une participation au financement de la fourniture de l’électricité pour 300 millions d’africains par les partenaires au développement pour une enveloppe de 47 milliards de dollars. Un mandat réussi qui conforte le positionnement diplomatique de notre pays et lui assure d’importants appuis  et des partenariats stratégiques sur la scène internationale.
Pourtant, malgré ce bilan difficilement contestable, l’expérience de la décennie précédente et le dialogue permanent avec la classe politique, une partie de l’opposition choisit une posture négative et destructrice préférant l’instrumentalisation des problèmes du pays à des fins purement politiciennes.
Cette attitude non constructive montre simplement qu’elle n’a ni projet viable ni volonté réelle de contribuer à l’édification du pays.
Cependant, l’heure n’est plus aux tergiversations et aux débats stériles, mais à l’action après que notre président nous a doté des moyens d’une ambition qui doit être la nôtre pour notre pays : des investissements publics appropriés, des projets structurants, des réformes adaptées à nos réalités et une crédibilité internationale reconnue.

Souleimane Bouna Moctar
Conseiller spécial du Président de l’Insaf