La Mauritanie a célébré ce mercredi, un premier mai, date marquant la fête internationale du travail, sans éclat, à l’image de la situation sociale des travailleurs, marquée par une absence de perspectives et écrasés par le coût de la vie.
Les défilés organisés par quelques rares centrales syndicales, à l’image de la Centrale Générale des travailleurs de Mauritanie (CGTM), n’ont pas été aussi colorés à l’image des années de gloire des revendications sociales.
Il y a eu certes la cérémonie traditionnelle de remise du cahier des doléances, au ministre de la fonction publique et du travail, Sidi Yahya ould Cheikhna, par les responsables des principales centrales syndicales, mais l’ambiance habituelle n’était pas au rendez-vous.
Le document remis au gouvernement est axé sur des revendications visant l’amélioration des conditions de vie et de travail, notamment «l’augmentation des salaires et la généralisation de l’assurance maladie aux travailleurs de tous les secteurs».
Après les ponts dits de l’Amitié, Taazour et El Haye Sakine, dont Nouakchott avait tant besoin pour désengorger une circulation devenue infernale, le président de la République a inauguré la semaine dernière plusieurs infrastructures, notamment la deuxième phase du projet Aftout ech-Charghi, une école dédiée aux métiers des mine