Le dialogue politique « inclusif » est enfin lancé. Jeudi dernier, au Palais des congrès, c’était la grande ruée.

Le dialogue va démarrer. Enfin, direz-vous.

Le baron Pierre de Coubertin en fit la devise des Jeux Olympiques : « L'important, c'est de participer ». En Mauritanie, on respecte, à la lettre, la célèbre maxime.

Après deux semaines de repos bien mérité (vous ne trouvez pas, chers lecteurs ?), Le Calame rempile. Nous voilà de nouveau sur scène. Qu’avons-nous raté au cours de cette quinzaine ? Le dialogue politique ?

Rien ne va plus entre le Maroc et la Mauritanie. Du moins, entre leur pouvoir respectif.

« Le courtisan », disait Paul Henri Thiry, baron d’Holbach, « est, sans contredit, la production la plus curieuse que montre l’espèce humaine.

Le Sommet des Etats arabes a finalement eu lieu, la semaine dernière, en grandes pompes. Et s’est achevé en petits souliers.

Le Sommet arabe s’est enfin tenu à Nouakchott. Euréka ! Notre guide éclairé a réussi son pari : recevoir, en grandes pompes, nos « frères » arabes et leur démontrer que nous sommes tout aussi arabes qu’eux, sinon plus.

On ne parle plus que de ça. On renvoie tout à plus tard. Le monde, le nôtre bien sûr, semble s’arrêter.

« La vie », disait Shakespeare, « est une histoire dite par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien ».